Keegan amorçait cette 5e manche avec aplomb et confiance. Les pratiques avaient été bonnes pour le Kiwi, bien que virages techniques en épingle des spéciales 3 et 4 lui donnaient du fil à retordre. Ce type de trails, typiques en Europe, ne figurent pas parmi les préférés de Keegan, lui qui est plus à l’aise sur des spéciales intuitives comme celles du Jour 2.

Au cours de cette manche, les pilotes avaient au programme 49 km de parcours, facilités par 7 montées en télésiège et 910 mètres de dénivelé positif. Stratégique, nous avions pris soins de cacher une petite réserve de crème glacée dans la glacière du pit… Il n’y a rien de mieux pour que Keegan accélère la machine et rentre au bercail après la course!

Mais parfois, ça ne suffit pas! Ça n’aura pas été la meilleure course pour Keegan. Après ses bons résultats de début de saison, même à Canazei la semaine dernière, il aurait bien voulu être parmi les 15 premiers à nouveau. Il y sera arrivé à la toute fin seulement, bouclant la 8e spéciale avec le 12e temps. Comme il l’a dit après la course, le reste est à oublier. La longue et exigeante spéciale 5 prévue pour dimanche matin a été annulée suite à un gros orage, c’est donc 7 spéciales qui ont été complétées par Keegan, avec un temps de 46 minutes et 16 secondes. Une performance qui le place en 57e position, bien loin de son objectif.

Avec ce résultat, il recule de quelques places au classement général, le plaçant au 9e rang.

« Définitivement pas la course que j’espérais. Je n’ai pas réussi à trouver le bon rythme au Jour 1 et le Jour 2 était tout aussi mauvais. J’ai eu un souci mécanique sur la 7e spéciale qui m’a coûté de précieuses secondes. Puis enfin la spéciale 8 a bien été avec un bon temps, mais comme c’était la plus courte du weekend, je ne pouvais pas vraiment améliorer ma position dans le classement… Je dois vraiment rouler plus souvent en Europe! »
Keegan Wright